PENDANT DE LONGS MOIS, CE BLOG EST DEVENU SEMBLABLE A UN DESERT. Pas même un souffle qui puisse témoigner de ma présence. La cause ? Un chagrin d'amour, la dernière année d'études très chargée, un besoin de me laisser prendre par la vie et l'aventure, de la vivre intensément une fois de plus. Être dans le vif. Parfois il y a ce besoin de laisser les mots de côté, pour mieux les retrouver.

        Je n'ai pas de mots pour la période étrange que nous vivons, qui ne favorise pas les amitiés, ni l'aventure, ni les rencontres à mon sens. Je fuis l'obsession épidémique, cet intérêt permanent pour la maladie, ce gavage d'informations qui nous talonne, qui nous fait croire que nous prenons de la hauteur, sur les choses mais qui nous abîme dans l'anxiété. J'ai la chance de travailler avec des jeunes en cette période troublée. C''est un privilège inouï de pouvoir se nourrir de leurs curiosités, de leurs perplexités, de leur entièreté. Le lycée est le dernier lieu de liberté, la lecture une brèche dans laquelle on peut se glisser. 

         Et de fil en aiguille, à force de lectures, l'envie de les partager ici revient, comme un faim.

 

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